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Protection contre les explosions

Fonctionnement sécuritaire des unités en verre dans des atmosphères potentiellement explosives
Explosion protection

1. EXIGENCES POUR LE FONCTIONNEMENT DES UNITÉS DE PROCÉDÉ DANS DES ATMOSPHÈRES EXPLOSIVES

Les opérateurs des unités chimiques ne sont pas en mesure d'éliminer complètement les risques d'avoir des atmosphères explosives  autour de l'équipement. Afin de faire fonctionner de telles usines dans de telles zones qui sont dangereuses en raison des atmosphères explosives, également appelées des zones, l'opérateur doit prendre des mesures pour éliminer toutes les sources d'allumage. Les exigences pertinentes sont décrites dans diverses directives de l'union européenne , qui sont à leur tour, concrétisées dans les législations nationales. Pour l'approbation de telles unités, le fabricant doit se conformer aux exigences de la Directive 2014/34/EC, également appelée la norme ATEX 114, ou directive sur les équipements ATEX, alors que l'opérateur doit satisfaire les exigences décrites dans la Directive 1999/92/EC, généralement appelée la norme ATEX 137, qui porte sur la sécurité de l'espace de travail.

1.1. EXIGENCES QUI DOIVENT ÊTRE SATISFAITES PAR LE FABRICANT

L'unité doit être conçue et fabriquée selon la directive 2001/95/EC portant sur la sûreté du produit. Basé sur la norme des zones ATEX B à l'intérieur et à l'extérieur de l'unité définie par l'opérateur, le fabricant doit prendre des mesures pour s'assurer que tous les équipements sont conformes à la norme ATEX 114. La conformité doit être consignée dans les documents de l'unité. Cependant, l'unité n'est pas estampillée du logo CE, étant donné que selon la directive 10 de la norme  ATEX 114 , elle est considérée comme une unité de procédés composée de dispositifs individuels.

Les dispositifs individuels de l'unité en verre QVF®  qui peuvent être des sources d'allumage électrique ou mécaniques sont certifiés selon la norme ATEX 114 et portent donc la marque CE.

L'agitateur QVF® entraîne avec des joints mécaniques, les capteurs de température QVF® et de pression QVF® sont, par exemple, certifiés selon la norme ATEX 114 dans la catégorie des dispositifs  1 (voir le tableau 1), les dispositifs du groupe  II et explosion du groupe II (voir tableau 2) pour l'intérieur de l'appareil. Ils peuvent donc être utilisés dans des usines dans lesquelles l'intérieur de l'usine est classé zone 0 selon la norme ATEX 137. Autour de l'unité, les conditions de la zone 1 ou de la zone 2 doivent être satisfaites, étant donné que les dispositifs à l'extérieur de l'unité de verre QVF® sont conformes à la catégorie 2 des dispositifs.

Tableau 1: Catégorie de dispositif

Tableau 2: Groupes d'explosion :

1.2. EXIGENCES QUI DOIVENT ÊTRE SATISFAITES PAR L'OPÉRATEUR

L'opérateur de l'unité doit se conformer aux exigences de la Directive 89/391/EEC concernant l'introduction des mesures pour encourager les améliorations au niveau de la santé et de la sécurité des ouvriers au travail. Afin de satisfaire les exigences de la norme ATEX 137, l'opérateur doit se conformer à la réglementation nationale du rapport CLC/TR 50404:2003 du CENELEC « Electrostatiques - Code de pratique permettant d'éviter les dangers de l'électricité statique » (CLC/TR 50404). Par ex., en Allemagne, la réglementation nationale et le « Technische Regeln für Gefahrstoffe» TRGS727 pour le fonctionnement des systèmes dans les zones ATEX et pour la prévention des risques d'allumage causés par les charges électrostatiques (TRGS727) met en œuvre ce code de pratique. Le concept permettant d'éviter les charges électrostatiques, qui est décrit ici, est conforme aux règlements techniques et, par conséquent, conforme au code de pratique européenCLC/TR 50404.

Le fabricant prépare les dispositifs pour qu'ils soient utilisés sans danger dans les zones ATEX identifiées par l'opérateur, et fournit la documentation nécessaire sur l'équipement pour la documentation concernant les risques d'explosion. Ceci permet de s'assurer que l'opérateur peut se conformer à laDirective 89/391/EEC de sorte qu'un fonctionnement sans danger de l'usine QVF® puisse être réalisé et correctement documenté.

2. SOURCES DE DANGERS ÉLECTROSTATIQUES DANS LES UNITÈS DE PROCÉDÉ

Les charges électrostatiques dans les équipements de procédé sont normalement le résultat de l'électricité de friction générée lorsque deux matériaux sont amenés en contact et ensuite séparés, par ex., lorsqu'ils sont frottés l'un contre l'autre. L'un des matériaux devient chargé positivement, alors que l'autre devient chargé négativement. Ceci se produit, par ex., lorsqu'un fluide s'écoule à travers un tuyau. Lorsque ces charges atteignent un certain niveau, une décharge électrique peut se produire par une étincelle. Ceci est bien sûr particulièrement dangereux dans une atmosphère explosive, qui pourrait s'allumer. Il est donc important que la charge électrostatique ne s'accumule pas dans de telles zones dangereuses. Le Tableau 3 illustre des exemples de procédés qui peuvent entraîner des charges électrostatiques. Dans tous les cas, il en est de la responsabilité de l'opérateur de l'équipement d'effectuer une évaluation du risque. Le niveau de la charge dépend de la conductivité électrique du fluide. Normalement, des charges électrostatiques dangereuses peuvent seulement se produire avec des fluides dont la conductivité est faible. L'accumulation de charges peut ainsi être prévenue en ajoutant des additifs appropriés tels que des sels au fluide étant donné qu'ils augmentent la conductivité électrique du fluide. Souvent, seulement de très petites quantités (c.-à-d., des concentrations de l'ordre de ppm) sont suffisantes pour éliminer efficacement le risque d'avoir des charges électrostatiques.

Tableau 3: - Exemples de procédés générant des charges

En outre, il existe des procédés qui sont généralement classés comme générant beaucoup de charges - voir le Tableau 4. Dans la mesure du possible, de tels procédés doivent être évités ou du moins minimisés, en association avec des précautions de sécurité spéciales.

Tableau 4: Exemples de procédés générant des charges élevées

 

 

3. MESURES PRÉVENTIVES POUR LA PRÉVENTION DE L'ALLUMAGE ÉLECTROSTATIQUE

Si les charges électrostatiques sont générées par l'électricité frictionnelle, des charges électrostatiques indirectes dans des équipements distants du vrai point de friction peuvent être causées par une influence électrostatique. Les charges se produisant au niveau du point de friction aussi bien que celles résultant de l'influence peuvent être éliminées  en reliant à la terre des matériaux conducteurs  et en évitant l'utilisation de matériaux non conducteurs. La nécessité et le niveau de telles mesures dépendent de la probabilité que des tels procédés de charges se produisent dans et autour de l'équipement.

Les mesures de protection résumées ci-dessous sont conformes aux normes CLC/TR 50404 et TRGS727 et sont conçues pour empêcher un allumage électrostatique dans des conditions de fonctionnement spécifiques.

De telles mesures sont, cependant, seulement nécessaires si l'équipement n'est pas protégé par une atmosphère inerte  ou s'il existe un risque d'avoir une atmosphère explosive autour de l'équipement.

3.1. ÉGALISATION DU POTENTIEL

Si les composants électriquement conducteurs  peuvent être mis à la terre, ou si des composants dissipatifs sont reliés à la terre, alors les charges électrostatiques ne peuvent pas se produire et il n'y a donc aucun risque d'allumage électrostatique. Afin de satisfaire les exigences pertinentes CLC/TR 50404, il est suffisant de tenir compte des courants jusqu'à 10-4 A. Pour des courants aussi faibles, même des conducteurs de terre à faible conduction avec une résistance relativement élevée de 106ΩB ont tendance à être adéquats. La mise à la terre selon CLC/TR 50404 ne doit cependant pas être confondue avec la mise à la terre des dispositifs électriques, étant donné que celle-ci nécessite une bonne conduction de courants beaucoup plus élevés pour activer les fusibles surchargés. Dans ce document, le terme « égalisation du potentiel » est utilisé pour décrire « la mise à la terre selon CLC/TR 50404 ». L'égalisation du potentiel peut être réalisée en reliant chaque composant individuel à la terre, ou en reliant les composants conducteurs les uns aux autres et en procurant un conducteur de mise à la terre unique partagé. Le câble d'égalisation du potentiel doit être clairement identifiable  (couvercle en plastic jaune/vert,  voir la figure 1, page 5).

3.2. ÉVITEMENT DES MATÉRIAUX NON-CONDUCTEURS

Les matériaux non-conducteurs  peuvent devenir très chargés au cours de certains procédés. En raison de leur propriété d'isolation, il n'est pas possible de décharger ces pièces au moyen d'une égalisation du potentiel. Pour éliminer le risque d'allumage électrostatique, les matériaux non conducteurs sont remplacés par des matériaux conducteurs ou dissipatifs. Par ailleurs, ils peuvent être revêtus d'un matériau conducteur ou dissipatif. Une accumulation de charge électrostatique dangereuse peut être prévenue en assurant un bon potentiel d'égalisation des surfaces conductrices ou dissipatives. Le verre de borosilicate 3.3 est hydrophile et sa surface est normalement dissipative - voir la section 3.5.2.1.

3.3. MESURES PROTECTRICES POUR LES PROCÉDÉS QUI NE GÉNÈRENT AUCUNE CHARGE

Il n'existe aucun besoin d'égalisation du potentiel   et l'utilisation des matériaux non-conducteurs est permise , à condition qu'il y ait aucun risque de charges dangereuses  à l'intérieur et à l'extérieur de l'usine, ou si les expériences et les tests ont démontré que de tels risques peuvent être exclus.

3.4. MESURES PROTECTRICES POUR LES PROCÉDÉS QUI GÉNÈRENT POTENTIELLEMENT DES CHARGES ÉLEVÉES

Si on s'attend à des charges électrostatiques élevées lors d'un procédé  (voir tableau 4), des mesures importantes doivent être prises afin de d'empêcher de telles charges dans des atmosphères explosives. Quelque soit la zone ATEX, tous les composants conducteur et dissipateur  et des objets à proximité du procédé  doivent être inclus dans le concept d'égalisation du potentiel. En outre, tous les matériaux non-conducteurs  doivent être évités  et remplacés soit par des matériaux conducteurs soit dissipatifs, ou par des composants avec un revêtement de surface conducteurs ou dissipateurs.

3.5. MESURES PROTECTRICES POUR LES PROCÉDÉS QUI GÉNÈRENT POTENTIELLEMENT DES CHARGES MOYENNES À FAIBLES

S'il n'est pas possible d'éliminer complètement les procédés générant une charge, et si les procédés ne sont pas classés comme générant une charge élevée (voir par ex. le Tableau 1), des charges électrostatiques dangereuses peuvent être empêchées en prenant des mesures importantes appropriées déterminées par le risque d'allumage réel. Dans de tels cas, les surfaces des matériaux non conducteurs sont permises jusqu'à une certaine taille  et des pièces conductrices ou dissipatives doivent seulement être incluses dans le concept d'égalisation du potentiel, si leur capacitance est au-dessus d'une certaine valeur limite. La taille permise des surfaces non conductrices et la taille permise des objets conducteurs et dissipateurs qui ne doivent pas nécessairement être reliés à l'égalisation de potentiel  dépendent de la zone ATEX réelle. Des instructions détaillées sont données dans le CLC/TR 50404 et TRGS727 et leur réalisation décrite dans les sections suivantes.

3.5.1. ÉGALISATION DU POTENTIAL DANS LES UINTÉS EN VERRE QVF® 

Usines en verre QVF® contient des composants conducteurs tels que des brides métalliques, etc., tel que le démontre la figure 1. Ces composants ne sont pas en contact direct avec le milieu alimenté à travers l'unité et peuvent donc être électriquement chargés seulement par influence électrostatique. La charge qui s'accumule dans un objet dépend de sa capacitance électrique. La capacitance permise, et donc la taille, de l'objet conducteur en absence d'égalisation de potentiel est une fonction de la zone ATEX et du groupe d'explosion. Pour les zones 2, 1IIA et 1IIB, CLC/TR 50404 et TRGS727 il faut préciser une valeur guide pour la capacitance maximale permise de10pF  et il faut prescrire une égalisation du potentiel pour des brides métalliques avec un diamètre nominal deDN50, et supérieur. Pour les zones 0 et 1 IIC, l'égalisation du potentiel doit être mise en œuvre pour toutes les brides métalliques, quel que soit leur diamètre nominal.

La Figure 2 illustre le besoin d'une égalisation de potentiel des raccords de bride métallique dépendant de leur taille, de la zone ATEX et du groupe d'explosion.

Fig. 1: Égalisation de potentiel des brides métalliques au moyen des câbles en acier inoxydable fournis

Fig. 2: Diagramme de sélection pour l'égalisation du potentiel des raccords en acier inoxydable

Fig. 4: Raccord d'égalisation du potentiel

Fig. 3: Le kit d'égalisation du potentiel QVF® contient tous les composants qui sont généralement nécessaires pour l'installation d'un concept d'égalisation du potentiel dans une usine en verre.

Étant donné le grand nombre de raccords de brides métalliques dans les usines en verre, les raccords QVF® SUPRA flange (figures 4 et 5) ont été spécifiquement conçus pour une installation facile et une égalisation fiable du potentiel. Les clapets en acier inoxydable ne sont connectés les uns aux autres qu'après l'installation (figure 5). À cette fin, un câble en acier inoxydable d'une épaisseur de 1,5 mm est fixé à chaque bride simplement en tournant le ressort préchargé (élément 1 dans la figure 5), de sorte qu'un raccord de serrage électriquement conducteur est établi avec la bague de la bride en acier inoxydable (élément 2 dans la figure 5). Ce mécanisme de serrage est résistant à la corrosion et ne peut être ouvert qu'avec un outil. Étant donné que cette ligne d'égalisation du potentiel a également une résistance inférieure à  106Ω, elle est conforme aux exigences décrites dans la CLC/TR 50404. Le câble en acier reliant tous les composants est ensuite connecté au niveau d'un point approprié à un conducteur de terre. Le système QVF® SUPRA-Line présente un avantage supplémentaire par le fait qu'un seul câble en acier continu est nécessaire pour assurer une bonne égalisation du potentiel. En cas de déconnexion du câble des brides, les autres brides métalliques restent toujours connectées à la terre de façon sécuritaire.

Les unités en verre QVF® contiennent également généralement d'autres composants conducteurs tels que des brides au niveau des soufflets, des valves, des agitateurs, des capteurs, des contenants et des cadres, qui sont tous munis de points de connexions pour l'égalisation du potentiel.

Les charges à l'intérieur du système sont dissipées par les fluides conducteurs eux-mêmes et le long des surfaces vitrées intérieures disspatives par l'intermédiaire de composants dissipatives en PTFE qui sont en contact avec un équipotentiel. Dans la tuyauterie en verre, le joint angulaire en PTFE dissipatif est la solution universelle pour ce raccordement car il peut être placé à presque tous les endroits où cela est nécessaire.
 

Fig. 5: Connexion QVF® SUPRA

(1) Élément de serrage

(2) Bagues en acier inoxydable embouties (1.4301) avec rainure de mise à la terre

(3) Bague en silicone ou revêtement SECTRANS empêche une pression directe du composant en acier inoxydable sur le verre

(4) Joint universel en PTFE 

(5) Composant résistant à la température fabriqué en acier inoxydable (1.4310)

3.5.2. ÉVITEMENT DES SURFACES NON-CONDUCTRICES DANS LES UNITÉS EN VERRE QVF®

Dans les unités en verre, les surfaces non-conductrices sont normalement retrouvées seulement sur les pièces en plastic fabriquées en PTFE ou en des matériaux similaires. Dans certaines circonstances, on peut également les retrouver à l'extérieur des composants en verre. De telles surfaces non-conductrices doivent être évitées ou du moins minimisées.

Lorsqu'on ne peut pas éviter le PTFE ou d'autres composants en plastic, des versions dissipatives de ces composants contenant des pigments conducteurs ou des versions revêtues d'un matériau conducteur, pourraient être utilisées, de sorte que leurs surfaces ne soient plus classées comme étant non-conductrices.

Toutefois, selon la norme TRGS 727, les mêmes mesures doivent être prises à l'intérieur des installations en verre que dans les installations dissipatives si des fluides conduisant à une surface intérieure en verre disspative sont utilisés dans l'installation.  Sinon, par exemple, il doit être inertisé.

3.5.2.1. REVÊTEMENT QVF® SECTRANS DISSIPATIF DES COMPOSANTS EN VERRE QVF®

Le verre en borosilicate glass 3.3 est hydrophile. Le film de condensat aqueux  qui se forme à sa surface à une humidité relative dans l'air, d'environ, 50 %, et une température de 23 °C réduit la résistance de surface à 11Ω. Dans de telles conditions, les usines en verre ne peuvent pas être électriquement chargées à un niveau dangereux par des procédés externes, tels que le frottement sur la surface à condition qu'il y a un contact equipotentiel. Lorsque l'humidité de l'air est en dessous de 50 % et que la température est au-dessus de 50 °C, un tel film ne se forme pas de sorte que les mesures supplementaires doivent être prises pour empêcher une accumulation dangereuse de charges électrostatiques sur la surface exterieure si l'unité en verre fonctionne dans une zone 0  ou dans un environnement 1 IIC (figure 6). Une option consiste à utiliser un verre revêtu du QVF®  SECTRANS dissipatif (figure 7), qui réduit la résistance de surface à une valeur allant jusqu'à 108Ω. Cette résistance de surface est mesurée selon la norme DIN IEC 93 VDE 0303 T30 sur chaque composant de verre revêtu de verre QVF® et la conformité est confirmée par une étiquette sur le composant mentionnant la date de la mesure. Des bagues d’épaulement en acier inoxydable jusqu'à DN300 sont montées sans bagues de silicone (élément 3 dans la figure 5, page 6) sur les composants avec un revêtement dissipatif. Le revêtement dissipatif est ainsi relié à travers l'insert en acier inoxydable (élément 5 dans la figure 5, page 6) à une bague d’épaulement en acier inoxydable (élément 2 dans la figure 5, page 6) du QVF® SUPRA-Line. Cette disposition permet de s'assurer que toute charge électrostatique se produisant sur la surface est enlevée sans danger à travers le câble en acier inoxydable fixé à la connexion de la bride. Pour les composants avec un diamètre nominal de DN450 et plus, le potentiel de surface est égalisé à travers la connexion de la bride en acier inoxydable d'un col latéral en verre ayant un diamètre nominal plus petit, ou à travers une bande de mise à terre supplémentaire qui est en contact direct avec le revêtement dissipatif.

Le revêtement QVF®  SECTRANS n'élimine pas non seulement les sources d'allumage mais protège également la surface en verre contre les dommages mécaniques, et permet de s'assurer que l'unité puisse être complètement vidée dans le cas d'une cassure de verre. Le composant principal du revêtement est le polyuréthane, et, par conséquent, il est résistant aux produits chimiques et aux autres influences ambiantes. Dans des composants en verre non-isolé, le revêtement reste stable jusqu'à une température de fonctionnement de 160 °C (exposition à long terme).

Fig. 6: Diagramme de sélection pour le verre avec un revêtement dissipatif

Fig. 7: Tube en verre avec ou sans revêtement dissipatif

3.5.2.2. COMPOSANTS QVF® FABRIQUÉS EN PTFE DISSIPATIF

Si des composants contenant des plastics non-conducteurs tels que le PTFE sont utilisés, leurs surfaces ne doivent pas dépasser une certaine taille. Selon CLC/TR 50404 et TRGS727, la limite concerne les surfaces projetées les plus grandes  qui sont adjacentes aux zones explosives (voir les figures 10 et 11). Ces surfaces ne doivent pas dépasser des limites indiquées dans le tableau 5.

Les composants QVF®  fabriqués en PTFE tels que les joints, les soufflets, les agitateurs, les clapets de soufflets, etc., sont disponibles dans des versions dissipatives. Ces composants sont accompagnés d'un certificat décrivant leurs propriétés dissipatives  et indiquant que les propriétés du matériau sont conformes aux règlements pertinents de la FDA. Pour les procédés générant des charges moyennes à faibles, il n'est pas toujours nécessaire que tous les composants PTFE soient fabriqués dans un matériau dissipatif (voir également 3.5.2). Le Tableau 5 illustre une surface non-conductrice maximale permissible jusqu'à laquelle une accumulation dangereuse des charges est improbable. Selon TRGS727, l'aire de surface projetée des composants QVF® PTFE est calculée séparément pour l'intérieur et l'extérieur du composant. La figure 10 illustre la surface de projection externe d'un joint en PTFE, alors que la surface de projection interne est illustrée dans la figure 11. Dans la zone 0, seule la surface de projection interne est prise en compte lors de la détermination du fait que le matériau dissipatif doit être ou non utilisé étant donné que l'aire de surface externe n'est pas pertinente pour la zone 0 parce que les dispositifs QVF® qui sont soumis à la norme ATEX 114 ne sont pas certifiés pour la zone 0 à l'extérieur de l'unité en verre QVF® . Pour les zones 1 et 2, la plus grande des deux surfaces est prise en compte. Les valeurs dans le tableau 5 peuvent facilement être transformées en un diagramme illustré dans la figure 8. Les diagrammes de sélection suivants montrent si le PTFE dissipatif est nécessaire ou pas, comme une fonction de la taille normale du composant de la zone ATEX et du groupe d'explosion adjacent à celle-ci.

Tableau 5 : Les surfaces limites pour les matériaux non-conducteurs selon CLC/TR 50404 4.4.3 tableau 1a

Fig. 8: Diagramme de sélection pour le PTFE dissipatif

Les composants QVF®  dissipatifs ne comportent aucune surface non-conductrice et sont compris dans le système d'égalisation du potentiel   avec les composants conducteurs. Contrairement aux composants standards munis de PTFE non-conducteur, les pièces métalliques des composants QVF®  qui sont munies de PTFE dissipatifs, tels que les soufflets, les plaques d'entretoises, etc., peuvent se charger électriquement même en absence d'effets d'influences électrostatiques, et doivent, par conséquent, être compris dans le système d'égalisation du potentiel.

Les composants principaux qui pourraient être affectés de cette façon sont décrits plus en détail ci-dessous. Si vous souhaitez avoir plus de renseignements sur les autres composants QVF®  PTFE, n'hésitez pas de communiquer avec nous.

Fig. 9: Joint universel de QVF® SUPRA-Line fabriqué enPTFE, pour tous les types de bride

Fig. 12: Types de brides QVF® SUPRA-Line

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Fig. 10: A2 = surface externe projetée

Fig. 11: A1 = surface interne projetée

3.5.2.2.1. JOINTS – 9GG – 9GR

Le joint universel (élément 4 dans la figure 5, et dans la figure 9) du QVF® SUPRA-Line peut être utilisé dans des brides « sphériques » et les brides « plates » (figure 12). Le diagramme de sélection (figure 13) montre que le matériau dissipatif est nécessaire seulement pour les joints jusqu'à DN300 et plus. Pour la classification des zones 1 et 2, c'est toujours la plus grande des deux surfaces (interne/externe) qui est prise en compte. Les joints en PTFE dissipatifs sont munis d'un onglet pour la connexion au câble d'égalisation du potentiel (figure 14).

Fig. 13: Diagramme de sélection pour les joints en PTFE 

Fig. 14: Joint universel fabriqué en PTFE dissipatif avec onglet

3.5.2.2.2. JOINTS ANGULAIRE – 9GA

Les joints angulaires (figure 16) permettent une orientation en angle des raccords de brides plates QVF®  SUPRA avec un espacement minime. Ils sont constitués d'un manchon en PTFE soutenu par trois bagues en acier inoxydable. Le diagramme de sélection de la figure 15 démontre que les joints angulaires jusqu'à DN40 nécessitent une égalisation du potentiel seulement dans la zone 1 IIC et la zone 0 (interne). Les joints angulaires de DN50 sont plus larges, cependant, ils nécessitent toujours une égalisation du potentiel. Ceci est généralement réalisé avec un onglet métallique fixé au centre de la bague en acier inoxydable. Le diagramme illustre également que les joints angulaires de la taille DN40 et plus doivent être fabriqués dans un matériau dissipatif dans la zone 0 IIC (interne).

Fig. 15: Diagramme de sélection pour les joints angulaires

Fig. 16: Joint angulaire fabriqué en PTFE dissipatif avec onglet métallique

3.5.2.2.3. SOUFFLETS – 9BW

Les soufflets (figure 18) compensent l'expansion thermique et la contraction des composants en raison de la dilatation thermique, et éliminent ainsi la contrainte de traction dans les composants en verre. Les soufflets QVF® sont fabriqués en PTFE et sont connectés aux tuyaux au moyen de brides en acier inoxydable. Étant donné que les surfaces projetées perpendiculaires à la direction du flux sont significativement plus larges que les joints, même des soufflets relativement petits doivent être équipés de PTFE dissipatifs (figure 17). Le diagramme dans la figure 17 s'applique également aux soufflets avec un support de vide. Les soufflets sont connectés en conduction à une bride métallique, qui, à son tour comporte à travers les vis une connexion conductrice vers la bague de la bride en acier inoxydable du couplage QVF® SUPRA. Une égalisation du potentiel est mise en œuvre de la même façon que pour les connexions de bride en acier inoxydable, au moyen d'un câble en acier inoxydable continu fixé dans la gorge de la bague de la bride avec un mécanisme de ressort.

Fig. 17: Diagramme de sélection pour les soufflets

Fig. 18: Illustration en coupe des soufflets

3.5.2.2.4. VANNES À SOUFFLETS – 3VO, 3VD, 3VV

Les vannes à soufflets QVF® SUPRA-Line (figures 19 et 20) sont utilisés comme des vannes d'arrêt ou pour la régulation du flux brut. La section supérieure de la vanne est fabriquée en acier inoxydable et elle est électriquement connectée aux soufflets en PTFE à travers une broche non-ferreuse ne contenant pas de métal. Les sections supérieures des vannes à soufflets de DN40 sont identiques à celles du DN50. En fonction de la zone à l'extérieur de l'unité, les vannes avec une taille nominale de DN40 devront, par conséquent, également être munies de l'égalisation du potentiel (voir la figure 22). Le câble d'égalisation du potentiel est connecté à la section supérieure de la vanne. Le câble en acier inoxydable est ainsi fixé à la section de la vanne qui est également connectée aux bagues de la bride en acier inoxydable. Dans les vannes comportant une section supérieure montée sur la bride (figure 19), le câble en acier inoxydable est fixé de la même façon que dans les connexions de la bride QVF® SUPRA. Dans les vannes avec une section supérieure compacte, le câble est fixé au moyen d'une vis (figure 20). La zone à l'extérieur de l'unité détermine si le logement en verre des vannes doit être équipé d'un revêtement dissipatif (voir la figure 22). De loin, la plus grande partie des soufflets est encastrée dans un logement en verre de sorte qu'il ne puisse être chargé seulement à la suite d'une électricité par friction à l'intérieur de la vanne. La zone à l'extérieur de l'unité n'a donc aucune importance pour la détermination si un PTFE dissipatif doit être utilisé ou non pour les soufflets à vannes. La Figure 21 illustre la nécessité de PTFE dissipatif basé sur la zone à l'intérieur de l'unité.

Fig. 19: Vannes à soufflet avec section supérieure montée sur bride

Fig. 20: Vanne à soufflet standard avec connexion d'égalisation du potentiel

Fig. 21: Diagramme de sélection pour les soufflets en PTFE ou les vannes à soufflet

Fig. 22: Diagramme de sélection pour le revêtement en verre des vannes à soufflet

4. VOS AVANTAGES AVEC LES UNITÉS EN VERRE QVF® 

Les étincelles générées électriquement, électrostatiquement et mécaniquement peuvent être évitées dans les unités QVF® fabriquées en verre borosilicate 3.3 selon les directives de l'ATEX et le code de pratique CENELEC. Les unités en QVF® résistantes à la corrosion peuvent donc être installées et utilisées en toute sécurité dans des zones à risques conformément aux règlements sur la sécurité du fonctionnement pertinents. Ceci s'applique également lorsque l'intérieur de l'unité est classé dans la zone 0.

Le système QVF® SUPRA-Line vous procure des solutions sûres afin d'éviter toute charge électrostatique possible avec :

• une égalisation du potentiel fiable et facile à installer de toutes les connexions de bride

• des revêtements de verre dissipatif breveté

• des composants en PTFE dissipatifs conformes à FDA 21CFR §177&178

• des dispositifs certifiés ATEX

• des les données manufacturières fiables en ce qui concerne la conformité avec CLC/TR 50404, comme l'exemple illustré dans le tableau 6.

Tableau 6:

En tant que partenaire compétent pour des systèmes de procédé avancé, nous nous ferons un plaisir de vous aider à trouver la meilleure solution pour la mise en œuvre sécuritaire et la documentation correcte de vos procédés.

 

Unités en verre QVF® pour toutes les zones EX

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